Comment ça, VIDE???...3

Shawn poussa brusquement la porte de la salle vide et s'y précipita, trébuchant sur la chaise qui se trouvait dans son chemin.

Il se jeta sur le lit, s'y allongeant sur le dos de toute sa longueur, et ferma les yeux, comme pour se reposer d'une longue course. Il senatit qu'ici seulement il pouvait respirer calmement.

Allongé ainsi, son coeur à la surface, vulnérable, il devint rapidement la proie des ses propres pensées. Il observa le fond de son âme et frémit. Il n'avait jamais vu si clairement, en couleur, le creux de se coeur malheureux, rejetté par Rose et par lui-même pour son amour inconvenable. Il n'avait jamais remarquer la partie dominante qu'occupait en lui l'amour, la passion et le désir primitif d'affection humaine, jamais imaginer la modification que Rose avait inconsciament apporter à sa personnalité entière, transormant toutes ses caractéristiques en un seul but fatal: obtenir l'amour de Rose, malgré Happy, malgré Mateo, malgré tout. Il contempla d'un regard aveuglé par la terreur ce chemin tragique, le destin, qui les dirigea tous les quatre à une même intersection, où Rose, Mateo, Happy et lui furent impitoyablement catapultés les uns contre les autres. Et enfin, quand il s'imaginait tout le bonheur, le plaisir et la paix qu'il aurait pu obtenir si Rose l'aimait, si ils était seuls, et si Mateo n'existait pas, son coeur se déchirait de tendresse et de désespoir.

Il sursauta, comme tiré du sommeil par un spasme de douleur, et se leva hâtivement du lit. Il se dirigea vers la table de chevet. Il ouvrit le tiroir et se mit à fouiller.

"Bon sang, où est-il???"

Il trouva finallement ce qu'il cherchait. Shawn tenait dans sa main un menu pistolet de couleur argentée, le même qu'ils avaient trouver avec Happy et Rose il y avait des mois. Le souvenir, déformer et flou dans sa tête, ne lui disait plus rien.

Des mains tremblantes, il trouva les balles, chargea le pistolet, puis referma le tiroir et se jeta à terre, le pistolet en main, s'inclinant devant le dieu auquel il n'avait jamais cru. Dans ce moment d'agonie mentalle, il ne savait plus à qui de supérieur demander pardon, qui aimer et respecter, et qui allait être le confident de son acte. Il se sentait seul face au divin.

Il repensa involontairement à tout ce monde, à toutes ses 16 années de vie inutiles, malgré son mariage, touts ces mois qui n'avait abouti qu'à cette décision immonde d'en finir de lui-même, le coeur brisé, et ayant brisé celui de Happy.

Pour la dernière fois, il jeta un regard dans son âme défigurée.
"Maintenant, je dois déjà être fou," pensa-t-il. Puis il pensa ironiquement que ce serait compliquer à prouver. Il n'avait pas le temps. Shawn était impatient de mourir.

Poussé apr cette impulsion, il ammena le pistolet à sa tempe droite et ferma les yeux. Il repensa à Rose. Il n'avait que de l'amour pour elle.
Soudain, un frisson parcourut son corps et, effrayé par cette arme à feu qu'il sentait à sa tête mais qu'il ne voyait pas, et dont il avait peur d'entendre le coup tout près de son oreille, il lança le pistolet au sol.
Quoique le désir de se tuer était plus fort que tout, il se réveilla en lui une timidité de la mort, de l'autodestruction, de la douleur. Peut-être en ce moment le malheureux s'était-il accrocher à la vie?

"Pas dans la tempe," soupira-t-il, reprenant le pistolet.

Abigaïle s'était perdu dans les sous-terrains. Elle vagabondait, comme d'habitude en faite. De salle en salle, elle explorait, sans vraiment y penser. Puis, elle trouve un salle avec un jeune homme. Abigaïle resta froide à l'act qu'il voulait commettre, elle en avait déjà vu trop. La jeune femme entra silencieusement dans la salle, regardant le jeune homme. Elle se plaça dèrièrre lui et soupira.

''Besoin d'aide?''

Ironique et quelque peu méchant, mais ça l'irritait de toujours être là quand les gens voulait se tuer. Elle avait déjà sauver une fille, pourquoi pas ce gars aussi. Abigaïle marcha jusqu'à devant lui et s'accroupit. Elle lui souriaiit tendrement tout en l'approchant. Elle soutira délicatement le pistolet de ses mains tremblante et le posa derière elle.

''Ça ces pour les grands, et les gens qui ne sont pas sous d'émotions fortes...''

Elle voyait bien qu'il venait de vivre quelque chose de fort, qui le marquait depuis trop longtemps. Abigaïle s'assise devant lui et le regarda droit dans les yeux. Son regard d'or le sondait, comme pour essayer de le calmer. Elle prit ces deux main dans les siennes d'une manière rassurante mais aussi pour faire certain qu'il ne pourrait plus acceder à l'arme.

''Veux-tu vraiment et sincèrement t'enlever la vie, jeune homme?''

Toujours douce et compatissante. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit d'être non-chalante et froide dans une situation comme celle là, ça n'avait jamais marcher, et elle ne voulait pas d'une autre mort.

Shawn n'avait pas remarqué l'arrivée d'Abigaïle avant qu'elle lui enlevât le pistolet des mains. Mais voilà qu’il ne sentait plus la sensation rassurante qu’avait une arme pour sa main. La jolie jeune femme se tenait devant lui, comme si elle s’en fouttait totalement.

Il n’en savais rien, mais quelque chose trembla en lui. Il y avait en lui une émotion qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, mais elle était forte, peut-être parce qu’elle était nouvelle. Il restait calme et muet à contempler sa nouvelle connaîssance, parfaitement calme. Son regard était vide et neutre. Il n’avait pas honte, pas peur, c’était seulement cette nouvelle émotion qui prenait le dessus sur lui.

Comment savait-elle qu’il allait vraiment se suicider? Shawn savait qu’à Abigaïle ça lui était égal s’il se suicidait ou même s’il essayait de se battre contre elle, qui, visiblement, voulait l’empêcher de le faire. Elle était habitué, fut sa conclusion, malgré qu’il ne l’avait jamais vue auparavant et il ne savait rien sur elle.

Il était tellement heureux de rester calme! Ainsi il resta sans rien lui répondre, en lui souriant presque. Il devait attendre. Elle allait s’en aller. Elle était très sexy, mais sa mort lui présentait une plus grande volupté.

Shawn allait attendre. Il n’avait pas peur d’attendre. Quand on est un homme mort, attendre ne veut rien dire, et il était même heureux d’attendre en la compagnie d’un si… particulière jeune femme. Qu’avait-elle de spécial? Shawn l’avait comme déjà vue quelque part, mais c’était sans doute dans un rêve… oui, dans un rêve… dans les rêves tout est possible… Et peut-être maintenant qu’il rêvait de se suicidait, il allait se réveiller mort, ou bien tellement heureux!

Alors il ne fallait qu’attendre. Et sourire. Comme un idiot. Avec ce sentiment bizzare qu’elle était en fait une déesse ou un esprit.

Abigaïle ne dit rien, elle aussi attendait. Elle connaissait cette réaction, ce regards, ces sentiments. Elle voyait bien que c'était nouveau pour le jeune homme, mais pour elle, c'était siii familier, elle était en terrain connu. La belle jeune femme connaissait l'effet qu'elle vaiat sur les gens et elle s,en servait à son avantage.

Abigaïle avait plusieurs idée en tête. Elle savait ce que pensait le jeuen homme, il attendrait, attendrait aussi longtemps qu'il lui serait nécéssaire. Abi était patiente, mais il y avait de slimites. Elle fit quelque chose d'inatendu. Ele lui sourit. Un sourire gentil mais ferme, pour ramené cet inconnu a la réalité Elle soupira doucement et le regarda plus profondéement.

''Je m'appelle Abigaïle.''

Ces simple mots, elle les disait avec tant de plaisir, tant de grandeur, comme si connaître son nom était un privilège. Elle ne bougeait plus non plus. Elle attendait que le jeune homme parle ou fasse quoi que ce soit. Elle lui sourit un foie encore, elle savait que c'était nécéssaire.

''Et toi jeune homme, quel est ton nom?''

Abigaïle laissa allé de ses mains pour s'assoir plus confortablement. Son haut ample bougeait à chaque mouvement comme un nuage, comme appaisant. Une fois prête, elle reprit les mains du jeune homme et plaça un main sur sa joue.

''Ne t'inquiète pas, tout ira bien mantenant, je suis là, avec toi...''

Abigaïle devint plus sérieuse. ceci lui semblait bizar, tout lui venait naturelement, comme si c'était son rôle dnas la vie.

''Alors...quel est ton nom?''

Sa voix douce et fluide sonnait dans la salle. Elle était appaisante et intriguante, comma sa propriétaire. La jeune femme sourit encore une fois, laissant paraître dans son regard toute la patience du monde ainsi qu'un certain mystère. Il ne pourrait jamais gagner le jeu du plus patient avec elle.

Shawn soupira.

"Figure-toi... je m'appelle... Shawn Henriques, et je suis ravi de te connaître, mais je crois... que j'ai quelque chose à faire... et... je ne veux pas que tu le prenne personnellement, mais..."

Comment continuer cette phrase? Il était déjà impoli, et il voulait jouer à la barbichette avec cette femme? Il allait vite perdre le contrôle et sa mort allait être évitée.

Mais comment osait-il abandonner quelque chose qu'il n'avait jamais même tenter? Et pourquoi voulait-il, pour la première fois de sa vie, réélement se tuer? Il ne fallait surtout pas faire de faux pas, à présent. Non. C'est ce qu'il redoutait le plus.

Analyser sa situation. Utiliser son cerveu paralysé. La ruse, le peu de ruse qui lui restait encore.

Abigaïle était si belle, et elle avait l'ait si bienveillante.

Mais Shawn rejettait toute attention de sa part.

Il ne voulait que Rose, sa princesse, son amour, sa vie, mais elle ne voulait rien savoir de lui!

Et voilà qu'il devenait froid avec la seule personne qui aurait voulu le sauver de l'enfer (où il allait sûrement se retrouver, après tout le mal qu'il avait fait au monde et à lui-même) et qui maintenant lui souriait d'une façon presque candide!

Pourquoi devenait-il tellement froid? Il n'avait donc aucun amour pour le monde? Son coeur avait-il déjà arrêté de battre pour réchauffer son........... corps?

Et vraiment... pourquoi avait-il froid tout à coup? Ses membres devenaient comme gelé, ses doigts froid. Vraiment n'importe quoi. Eh bien tant mieux. Comme ça il pourrait mourrir sans que la fille insolente s'en apperçoive.

*Espèce de vampire,* se dit-il à cette pensée. *Voilà ce que tu es maintenant.*

Il devait mourrir, il ne pouvait pas vivre, surtout avec cette haine soudaine! C'était comme si Abigaïle représentait son monde, et il la haissait comme il haissait le monde.

C'était Shawn.

Si détestable.

Rose ne l'aimerait jamais.... comme ça.

Mais elle l'avait créé comme ça, car sans Rose il n'y avait pas Shawn. Rose, sa déesse, l'avait programmé tel qu'il ne pouvait sans son amour et maintenant il devait périr.

Il voulut pleurer, par ceque le desespoir l'avait enveloppé de ses bras froids... froids comme ses doigts. Mais il ne put.

Il se leva. Comment pouvait il sourire? Il le fit pourtant à Abi. Le froid de son corps empirait. Qu'elle ne me touche pas, songea-t-il.

Abigaïle le regardait fermement mais quand même avec bienveillance. C'était un autre stage, une autre épreuve à passé pour le garçon. Elle le savait, elle le sentait, elle le voyait en lui.

Elle sourit et rit légèrement. C'était un son mélodieux, frolant l'insolance mais quand même vide de moquerie, aussi étrange que cela soit. Abigaïle se leva elle aussi et regarda Shawn dans les yeux, face à face.

''Je sais ce que tu peux penser jeune homme, ce que tu pense de moi à l'instant. Tu me hais, tu me hais pour ce que je représente. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas offencé. Mais je doute que ça te fasse quelque chose en bout de ligne.''

Abigaïle lui avait révélé un aspect assé dure d'elle même. Mais elle savait que cela le ferait réagir. En bien? En mal? Peu importe. L'important était qu'il réagisse.

''Elle t'a fait mal. Je le vois dans tes yeux. Tu lui aurais donner le monde, la lune, ta vie, ton âme. Tu lui aurais tout donner mais elle t'as rejeté... Penses-tu qu'elle l'a fait de froideur ou par devoir? Crois-tu qu'elle l'a simplement fait car c'était toi et pas un autre? Penses...Penses y un instant...''

Abigaïle tournait autour de lui maintenant. L'observant, le détaillant, reportant toujours son regard à celui du jeune homme. Il changeait, était tendu...il avait froid.

''Tu as froid maintenant. Tu te demandes pourquoi tu ne devrais pas te tuer, n'est-ce pas? Tu te demandes si tu n'es pas simplement entrain de mourrir. Tu te demandes quelle est vraiment cette froideur...''

Abigaïle le savait, elle voyait tout cela, elle pouvait l'observer, le remarquer, l'analyser. Ses yeux, elle regardait profondement le jeune homme, Shawn, et elle s'approchait.

''As-tu peur de moi? Ton regard me dit que tu me veux pas que j'approche. Que penserais-tu si...''

Elle s'arrêta. Un autre ascpect d'elle même. Celui-ci était définitivement plus coriace que les précédant, mais c'était un défit pour la jeune femme.

''Shawn...n'ai pas peur...n'ai plus peur...je ne veux pas te l'enlever, ni changer rien de toi ou de tes pensées à son égard ou à ton égard...tu es toi, et cela est une bonne chose...écoute moi...je veux simplement que tu te relaxe et tout ira mieu...crois moi...''

Abi jouait un jeu. Un jeu avec la mort, mais aussi avec l'esprit, mais pour la bonne cause. Elle n'avait pas de sentiments romantique pour ce jeune homme. Il avait simplment besoin d'aide et elle était prête à lui la donner. Au bout d'un moment, elle était revenu devant lui, le regardant profondement de ses yeux d'or...de soleil.

Abigaïle leva sa main, doucement, délicatement, et la posa sur la joue du jeune homme. Elle lui sourit chaleureusement. La peau de ce dernier était froide mais elle sentait quand même une certaine pulsion et de la détermination dans ses yeux. Elle s'approcha encore un peu et posa son autre main sur l'autre joue. La jeune femme lui offrait de la chaleur, de la vie, sans arrière pensé, juste de la chaleur... Ses mouvements avaient été hypnotisant, enivrant, plein de vie... Mais il y avait toujours eu cette joie et cette gentillesse, aucune échanceté ou malice...seulement...seulement...

Abigaïle se recula après un moment, laissant ses mains retombé de chaque côté d'elle. Elle le regardait toujours dans les yeux.

''Ça va mieux?''

On aurait pu la qualifier de candide à cet instant mais on le voyait dans son regard. L'intelligence, la ruse, la détermination... Elle était très différent à différent moment. Elle lui souriat encore, moin gentille ou heureuse, mais sérieuse et mystérieuse.

HJ: Bataille des longs texte bounce

MDR

Lui, ne pouvait penser qu’à Rose, il ne pouvait que mourir de douleur à l’intérieur de lui, plus il y pensait. Parce qu’Abigaïle la lui avait mentionnée. Il avait du mal à respirer, il se haissait lui-même, il n’en pouvait plus! Comment Abigaïle pouvait parler comme ça, comme si elle savait tout, alors qu’elle ne savait rien?

Mais peut être il n’aimait même plus Rose, ce qui lui avait paru impossible avant.

Il se trouvait dans un état idiotique, dans lequel il s’attribuait la difficulté de reconnaître ses sentiments envers des personnes bien précises. Il pourrait lui arriver de confesser son amour à Rose en s’adressant en fait à une autre personne n’ayant aucun rapport avec elle. Et la haine? C’était peut-être pas lui-même qu’il détestait, mais Rose… Et c’était elle qui devait, selon lui, mourir?

Ça ne s’expliquait pas avec l’intelligence. Peut-être Abi comprendrait, se dit il avec sarcasme. Elle semblait si bien tout comprendre, cette fille.

Il l’écouta et ne répondit rien. Elle le tuait, et il avait tellement froid, elle ne pouvait lui offrir l’amour de vivre. Il regarda l’ordinateur qui se trouvait dans la chambre, puis le pistolet, puis le lit, où il s’assit.

Il se coucha, ignorant Abigaïle, et soupira comme il pouvait encore faire. Ses poumons lui faisaient mal. Mais pourquoi? Il resta en silence, puis prononça :

« Raconte-moi un peu ta vie. Je ne te connais même pas… Je ne t’ais jamais vu avant. Parle-moi un peu… S’il te plaît. »

L’expression de son visage était tendre, et il avait l’air de s’endormir devant elle. Il ne voulait pas entendre parler de lui-même.

« Parle-moi. »

Maintenant sa voix devenait vraiment faible, comme s’il s’endormait ou mourrait.

Il pensa soudain à Mateo. Et il voulut le voir, le serrer fort dans ses bras, pleurer, et lui dire qu’il s’excusait, que maintenant plus jamais il ne lui parlerait de Rose, parce que son amour n’était plus de nature jalouse, maintenant il n’allait que se mêler aux lumières de l’univers, sans faire de mal à personne, plus jamais... Il n’existerait plus, plus tard, mais son amour illuminera toujours Rose et son destin avec Mateo.

*Tu l’aimera toujours, même de mon amour,*vouait-il lui dire. Mais Mateo n’était pas là. Et il n’avais pas de force pour aller le chercher quelque part. Encore…

Et étais-ce important maintenant? Il regarda Abigaïle dans l'attente qu'elle lui dise quelque chose.

Abi le regardait. Il pensait, il changeait...oui...quelque chose venait de chavirer dans son esprit. Elle eu peur un instant. Et si son ''jeu'' dégénérait? Si elle menait ce jeune homme à sa fin? Ces pensées la firent trésaillir. Non. Il serait peut-être déjà mort à l'heure qu'il est. Elle devait continuer, l'aider du mieu qu'elle le pouvait.

''Chut...Ne penses plus trop à cela...vide ton esprit...relaxe toi...''

Il s'assit, puis se coucha. Le jeune homme sembalit dans un état second. Était-ce accause d'elle? Elle se sentait faiblir intérieurement. Puis il parla, et cela la rassura quelque peut.

''De moi. Crois moi, ma vie n'est que peines et tourments...tu ne veux pas le savoir...crois moi...''

Elle soupira et s'assit sur le bord du lit, le regardant tendrement. Il sembalit si fragile, si frèle. Comme fatigué, endormit. C'était normal. La tension et le stress des émotions commençaient à montrer ses traces. Tout semblait aller pour le mieu. La jeune femme le regarda, gentiment, elle allait lui révéler quelques détails.

''Je sui Abigaïle. Je suis une enfant abandonné. Mes parents m'on laissé dans la nature quand je n'avait que quelque jours, on m'as receuillit et j'ai été élévé comme on le pouvait. Je sais ce que tu peu resentir. Cette peine, cette haine, ce désaroi d'avoir été abandonné par ceux que tu aimais...''

Elle avait gardé son regard d'or si pure dans celui de Shawn, mais en disant cela, elle dévia. Elle n'aimait pas en révéler sur elle, mais dans ce cas, elle pensait cela nécéssaire. La jeune femme posa sa main sur celle du garçon.

''Je suis désolée...''

Était-elle allé trop loin cette fois? Avait elle dépassé les limites? La jeune femme voulait bien agir, mais avait-elle provoqué quelque chose d,irrémédiable chez ce jeune homme?

Lui ne dit rien. Il ne fallait rien dire, c’était mieux ainsi. Donc Abi avait la vie dure, comme lui, même plus dure que la sienne peut-être. Cette information le rendit indifférent à elle, comme si il la connaissait déjà parfaitement, et elle n’était rien de nouveau. Quelles sentiments variés avait-il! Ça lui était égal, la douleur avait faibli, mais il restait triste pour l’éternité.

Il connaissait Abigaïle… elle lui rappelait quelque chose qu’il avait très bien connu auparavant, quelque chose qui lui avait inspiré émotion et peut-être tourment, et nostalgie. Mais en fin, où l’avait-il vue? Dans un rêve, se redit-il songeur. Elle lui était comme vieille ami ou sœur, et c’était bizzarre.

L’aimait-il, puisqu’elle lui était si proche? Il ne sut dire. Sans doute non. Il soupira, se leva comme d’un long sommeil, s’étira et, profitant du fait qu’Abigaïle était assise, alla prendre le pistolet et s’éloigna d’elle…

Il fallait penser si vite, mais son cerveau était si lent! Comment faire ça??? Dans la tempe, où ailleurs? Dans la bouche? Non!!!

Non. Il ne pouvait pas. Maintenant il avait peur et honte. Il ne pouvait pas savoir comment se tuer, et avait peur d’Abi… Mais allait-il tout abandonner?

Soudain son esprit fut plus clair et il pensa, dans le cœur! Bien sûr! C’était la solution! Dans la tempe lui faisait peur, mais dans le cœur… c’était même symbolique, se dit-il. Shawn avait tellement voulu mourir d’une façon éloquente.

Alors il porta le pistolet à sa poitrine et tira.

La douleur était horrible, mais il n’entendit pas de bruit, bizzarement. Peu importait. Quand même il sentit un mal affreux dans son cœur et tout devint noir autour de lui, sa tête tourna et il tomba à ses genoux, puis au sol. Ses mains, déjà gelées, durent lâcher l’arme sans doute. Son corps se figea totalement, maintenant.

Et sa dernière pensée fut : *Que sa fait mal, tout de même… Et dire que tant de personnes meurent sans le vouloir avec la même douleur que moi… quel malheur que cette mort!*

Un coup de pistolet...

''SHAWN!''

Abi se leva d'un bon et courrut vers la jeune homme. Mais pourquoi avait-il fait cela? C'était quoi son problème? Elle sortit sa pierre de sa poche et quelque herbr qu'elle avait.

La jeune femme savait que c'était peu, mais ce serait peur-être assé. Il ne saignait pas beaucoup, peut-être qu'il n'avait pas touché le coeur? Abi l'allongea par terre et commença à incanter.

Elle applicait de herbe à la poitrine du jeune homme, incantant toujours. Heureusement pour elle, elle avait été élevé par des druides, elle avait toujours vécu avec magie et medecine.

''Pas de chance aujourd'hui, tu as affaires à une druidesses...''

Mais pourquoi avait-il fait cela? Abi n'avait jamais vu quelqu'un de si désepéré. La jeune femme avait peur, et étai très stressé, mais elle esseyait de gardé une apparence forte et de gardé le contrôle.

''Imbecile, pourquoi tu me fait ça? Hein?''

On sentait un peu de colère et de peur dans sa voix. Il respirait encore, heureusement. Abigaïle le regardait, espérant que ce qu'elle avait fait marcherait un peu. Elle envoya un message psychique d'à l'aide.

''Réveil toi...allé...stp Shawn...''

Shawn ne sut jamais rien de tout ça. Il ne saignait pas du tout, mais justement parce que la balle était allée droit dans le coeur, arrêtant tout de suite le fonctionnement de son corps, qui gisait maintenant figé près d'Abigaile.

*Et plus jamais.....*

Il n'était peut-être pas mort du tout, mais la magie d'Abi n'avait aucun effet sur lui, il était toujours couché sans respiration et battement de coeur, la magie marchait encore moins que les tentatives médicales de le sauver.

Abigaïle ne savait pas quoi faire. Elle vu un téléphone au fond de la pièce, il n'avait pas été là avant. La jeune femme téléphona le 911 (service d'urgence) et demanda pour une ambulance.

Ils arrivèrent très vite et ammenère Shawn à l'hopital, Abi était dans l'ambulance, elle regardait le jeune homme, très inquiète.

*Pourquoi tu as fait ça Shawn, Pourquoi...*

Elle se prit la tête dans les mains.

Infirmerie: Intervention d'urgence
https://lecercledesfees.1fr1.net/viewtopic.forum?p=5479#5479

HJ: Bon, pas très fière de mon post Embarassed

je savais pas quoi mettre, je sais même pas si c,est possible qu'une ambulance vienne au Cercle, mais bon, j'espère que ça va aller Embarassed

- Dis moi, au juste, qu'est ce qu'il s'est fouttu, le mec ?
Samira, qui était au volant, en passant, regarda Abi qui était assise derrière elle, et lui sourit.
- À l'hôpital, ein...? Et comment tu t'appelles ?
"Pauvre Shawn," songeait-elle.

HJ : lol...