Arriver dans la salle commune

Abigaïle était enfin arrivée à son dortoire. La porte était ornée d'un symbole bleu en forme de goute d'eau. Elle poussa la lourde porte et observa la salle. Il y avait un grand foyer contre le mur et une petite fontaine dans un coin^^. Abigaïle posa ses affaires par terre et s'allongea sur le sofa.

*Enfin arriver, ça m'a prit du temps mais je l'ai trouvé*

La jeune femme regarda le feu un instant puis décida de dormir là, trop épuisé pour continuer à explorer. Elle se laissa bercer par le son de la fontaine et par les crépitements du feu. Au bout de quelques minutes elle s'en dormit profondément.

Luciano s'écrasa sur une des chaises près de la fontaine avec un soupir profond. Il était tellement soulagé d'être arrivé et en plus d'être placé dans son élément préféré. Il toucha le pendentif que lui avait donné Jade. Il avait déjà visité son dortoir et y avait jeté tous ses bagages par terre.

Un son familier, comme un crépitement, fit sursauter violement Luciano. Un feu! Il y avait un feu!! Content que personne n'était là pour voir son geste puéril, Luciano changea de place, faisant en sorte que la fontaine--et l'eau--étaient à sa portée au cas où le feu diabolique le brûlait.

Un autre son, comme la respiration d'une personne endormi, fit aussi sursauter le garçon. Il se donna une claque mentale pour le forcer à calmer ses nerfs.

Yuki, toujours curieux et aventureux, miaula bruyamment pour conseiller Luciano qu'il voulait sortir de la poche du garçon maintenant. Quand son maître le posa par terre, le petit chaton blanc s'approcha de la jeune fille qui dormait, examinant son visage.

Abigaïle dormait. Un sommeil peu paisible la hantait. Elle bougeait de temps en temps. Tout à coup, elle se sentit observer, puis elle sentit comme quatres petites pattes l'escalader. Elle ne fit rien pour le moment, préférent attendre.

Après un moment, le jeune femme ouvrit doucement les yeux. Les deux taches d'or de fixèrent sur un petit chaton blanc. Abigaïle sourit et se leva pour le prendre dans ses bras. Mais en fesant cela, elle remarqua un jeune homme près de la fontaine qui l'observait aussi.

Elle ne fit rien et s'assit avec le chaton. Il était mignon et doux. Quand elle leva son regard sur le nouvel arrivant elle remarqua son tatouage et eu l'air assé intrigué. Elle le trouvait très interessant.

''Il est a toi?''

La chaton. Abigaïle avait dit cela avec son arrogance et non-chalance habituel, réservé à tout inconnu. Mais il y avait eu une pointe d'interêt, et la phrase avait chanté avec son accent mélodieux. Ce nouveau venu l'intriguait quelque peu, il sembalit différent des autres mais Abigaïle ne fit rien, elle préférait examiner les gens avant de trop leur révéler sur elle, c'était un moyen de défense en quelque sorte.

La jeune femme le regardait de côté, tout en jouant avec le chaton blanc.

"Ouais."

L'arrogance de la jeune femme n'affecta pas du tout Luciano, et il lui avait répondu avec la même intonation de voix. Il n'avait rien à voir avec elle. Qu'elle s'intéresse à lui ou pas l'importait peu.

Quand même, il observa la façon qu'elle traitait Yuki. Le chaton semblait très contant, ronronant comme un tracteur et frottant sa tête contre la main de la fille. Normalement, Yuki avait peur des gens, peu importe s'ils étaient gentils. Le chaton regarda Luciano et miaula très fort, comme pour dire, "Viens ici! Elle sent bon, la madame!"

Luciano ignora la commande, glissant ses mains dans ses poches. "Il s'appelle Yuki." Bon, il allait être gentil. Pour une fois. "Moi c'est Luciano."

Il observa la salle commune. Elle était assez belle. Elle était complètement différente de sa chambre d'hôtel à Sorrento, mais il croyait pouvoir être content ici. L'atmosphère était très relaxante, malgré le crépitement du feu. Il sentit un horrible frisson parcourir son corps entier.

Yuki miaula encore. Il commençait à s'énerver. Avec un soupir, se demandant pour la unième fois qui était le maître, Luciano s'assit à côté de la fille pour le Yuki puisse se balader entre les deux pour recevoir de l'affection.

Abigaïle flatta le chaton tout en regardant le jeune homme. Luciano. Italien? La jeune femme s'en était douté grâce à l'accent du jeune homme. Elle regarda le feu tout en flattant les oreilles du chat.

''Moi c'est Abigaïle...''

Sa voix eu une poussé de fluidité en disant son propre nom, ce n'était pas vraiment volontaire. Yuki miaula fortement et cela fit sourire Abigaïle. Luciano semblait ignorer son chaton. Abigaïle remarqua que le jeune homme n'appréciait pas le feu mais ne dit rien. Puis, le petit chat miaula, comme irrité, et Luciano vint s'assoir à côté d'elle.

*On voit c'est qui le patron...*

Cette pensée la fit sourire, amusée. Elle laissa aller le petit chat pour qu'il puisse gambader entre les deux. Elle ne dit rien, observant le feu et l'eau de la fontaine. Contradictoire, mais ils alllaient bien ensemble.

''Il est très gentil...''

La jeune femme regardait maintenant par la fenêtre, tout en parlant. Puis, elle ramena son regarda d'or à Luciano. Elle était, comme à son habitude, d'une grande intensité, tout en dégagent cette non-chalance quelque peu dérendente par son irréalité et intrigue.

Luciano luttait contre Yuki pour un lacet qu'il avait pris de ses chaussures, ne pouvant pas garder un sourire de son visage, quand il sentit le regard de Abigaile fixé sur lui. Il l'ignora pour un moment, mais après une minute ou deux, il leva les yeux vers elle.

"Quoi?"

Il n'aimait vraiment pas qu'on le regarde fixement. Par fois, il devenait violent. D'autres fois, il se mettait à pleurer comme un enfant. Il ne pouvait vraiment pas contrôler ces genres de réactions. Ça le rendait tellement inconfortable qu'on le regarde comme ça, ce qui était bizarre, puisqu'il donnait des tours guidés de Pompéï plusieurs fois par semaine quand il était à la maison.

Comme in le faisait pas attention, Yuki sauta sur son bras, enfonçant ses griffes et ses crocs dans sa main. Luciano lacha un couic et libéra sa main en tirant sur le bout de la queue à Yuki avec sa main libre.

"Petit diable, vas! Si tu mange des cochoneries, tu vas grossir!"

C'était bizarre, mais la seule créature vivante que Luciano pouvait aimer et traiter comme un ami et un égal. Il ne savait pas pourquoi, mais il n'aimait pas les humains. Il espérait qu'il pourrait trouver des gens qu'il pourrait considérer comme amis dans cette école bizarre.

Abigaïle sourit et détourna le regard. C'était étrange, mais Luciano lui rappelait elle même. La jeune femme regardait par la fenêtre et s'assit plus confortablement.

''Rien....''

Elle se retourna quand elle entendu le cuic de Luciano quand Yuki le mordit. Elle ne voulait pas être méchante mais elle ne pu réprimer un petit rire. Elle prit le chaton dans ses bras.

''Il peut être vicieux le petit Yuki.''

Abigaïle tenait le chaton à quelques centimètres de son visage. C'était un risque mais elle n'avait pas peur, le chat semblait l'aimer. Au bout d'un petit moment, Yuki lécha le bout du nez d'Abigaïle. C'était rugeux et mouillé et Abigaïle rigola. Elle déposa Yuki sur ses genoux et regarda Luciano.

''C'est un bon petit chat.''

C'était comme une affirmation, mais aussi une moquerie puisqu'il venait juste de le mordre. La jeune femme avait cette abilité, si on pouvait l'appeller ainsi. Elle pouvait dire quelque chose mais toujours avoir un souentendu. Abigaïle ne faisait pas cela tout le temps, et c'était assé évident quand elle le faisait, mais c'était amusant de temps en temps.

Luciano inspectait sa main comme avec beaucoup d'intérêt, vérifiant s'il saignait. Il avait été sauvagé par Yuki tant de fois qu'il avait à peine de marques rouges, malgré le fait que le chaton l'avait griffé profondément.

"C'est vrai que c'est un bon petit chat. Il me garde en forme."

Il avait compris la petite insulte, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il aimait qu'on l'insulte. Après cela, il ne se sentait pas mal d'insulter la personne. Bizarrement, il n'avait pas envie d'insulter Abigaile.

Une buche dans le foyer tomba, relâchant une petite explosion d'étincelles. Luciano sursauta visiblement cette fois. Dieu, qu'il détestait le feu! Sa peur venait de son enfance, et il avait une très bonne raison de craindre cet élément de façon presque irrationnelle.

Il y avait un picher d'eau froide sur une table près de lui. Il se versa un verre, sans demander à Abigaile si elle en voulait aussi, et en bu la moitié d'une seule gorgée. L'eau était presque glacée, et brûlait sa gorge et fit mal à ses dents, mais il se sentait déjà un peu mieux. Quand il était trop près d'un feu où qu'il entendait ou regardait un feu pour longtemps, il avait l'impression qu'il sèchait, qu'il se déshydratait. Ce n'était pas du tout agréable. Yuki savait très bien ça, et sauta sur le dos de Luciano, s'alongeant autour de son cou sur ses épaules et ronrona directement dans l'oreille du garçon, comme pour couvrir le craquement du feu.

Luciano rit et caressa ses oreilles.

Abigaïle eu un sourire en coin. Il avait comprit mais n'avait rien dit, elle trouvait cela interessant. Ce jeune homme lui resemblait bizarement. La jeune femme se versa un verre d'eau. C'était si froid et ça lui faisait du bien. Elle avait remarqué le sursaut de Luciano mais ne dit rien, pas encore. Abigaïle flatta la patte de Yuki.

''Tu l'as depuis longtemps, vous semblez bien vous entendre...''

La jeune femme avait comptit ce que le chaton avait fait pour Luciano et elle trouviat cela mignon. La petit chat ronronait bruillament sous leur caresses.

''Il te connait bien on dirait...''

Elle faisait allusion à sa peur du feu, sans braiment le dire. S'il voulait en parler il pouvait, mais si non, Abigaïle ne pouserrait pas l'affaire. Elle ne voulait pas être méchante avec lui, seulement espiègle comme à son habitude.

Luciano lui fit un petit sourire sans vraiment en avoir l'intention. Finalement, elle n'était pas si terrible que ça, pour une fille.

"Je l'ai depuis sa naissance, c'est à dire il y a six mois. Malgré la courte période de notre connaissance, Yuki me connait mieux que personne."

C'était la propre faute à Luciano qu'il n'avait pas d'amis. Il n'avait jamais pris l'initiative de rencontrer les autres. Il ne voulait pas que les autres le connaissent. Il aimait sa vie privée et ne voulait pas qu'il y ait des intrus. Yuki connaissait son bon côté, son côté lâche, son côté méchant... et il l'aimait quand même.

"Il sait toujours quoi faire pour m'encourager."

Pour la deuxième fois, Luciano montra qu'il savait ce qu'Abigaile insinuait et que ça ne l'affectait pas. Il la considérait peut-être comme une amie potentielle, mais il n'allait pas divulger ses secrets à une étrangère. Mais son ton suggérait qu'il serait prêt à lui en parler avec le temps.

"Depuis combien de temps es-tu ici?"

Il ne savait pas s'il voulait dire ici dans la salle commune ce soir, ou ici à l'école.

Abigaïle sourit. Réussisait-elle à perçer la carapace du jeune homme? Peu importe, elle voyait bien dans son ton qu'il voulait faire connaissance.

''Moi? Et bien...je suis au Cercle depuis quelques mois, je n'ai pas encore eu de cour et j'ai rencontré quelques personnes. C'est un bel endroit...''

La jeune femme regarda la salle commune. Elle était si spectaculaire et spacieuse. Comme toute l'école en faite. Elle se leva et alla explorer un peu. Elle s'arrêta devant une colonne et examine les détails. C'était splendide. Abigaïle avait toujours aimé l'architecture, donc cette école était une mine d'or en quelque sorte, et de plusieurs façons aussi.

Luciano observa Abigaile alors qu'elle explorait la salle commune mais ne la rejoignit pas. Il examina de nouveau ses mains. D'un côté, il aurait aimé saigner. C'était masochiste et assez inquiétant du point de vue psychologique, mais le sang le fascinait. La couleur, la texture, la façon qu'il coulait, le fait qu'il était plus épais que l'eau, et même le goût étaient incroyablement attirants pour Luciano.

Yuki mordit son oreille, encore une fois assez fort pour lui faire mal mais pas assez pour le faire saigner. Le regard qu'il donna au garçon disait qu'il devrait arrêter de faire l'imbécile et qu'il devrait aller discuter encore avec Abigaile.

"Parfois je me demande si Yuki me parle par télépathie," dit-il à voix haute sans parler directement à Abigaile mais l'invitant silencieusement de participer à la conversation.

Il lui arriva de penser qu'il aimait discuter avec elle. C'était rare de trouver quelqu'un qui comprenait tous ses signaux silencieux et ses insinuations.

Abigaïle revient s'assoir à côté de Luciano et prit le chaton dans ses bras. Il fallait arrêter le masacre, et cette idée la fit sourire. Elle avait remarqué que le chaton semblait très intelleigent et attentif.

''Qui sait vraiment... D'après moi c'est possible. Avoir un lien fort avec une personne ou un animal, si fort qu'on a plus besoin de mot, qu'un regard suffit...''

Sa voix baissait peu à peu. Abigaïle ne pouvait que rêver d'une relation pareille. Ça serait le comble pour cette jeune femme seule et abandonné. Elle flattait Yuki quand celui-ci lui mordilla le doigt assé fort pour qu'elle saigne. La jeune femme retira son doigt et regarda le chaton dans les yeux.

''T'étais pas obligé de faire ça tu sais, ça fait mal...''

Elle ne pu s'empècher de sourire et déposa le petit Yuki sur ses genoux. Elle observa son doigt un instant, incertaine de ce qu'il fallait faire pour cette blessure.

Luciano détourna précipitement le regard. Quelle chance elle avait, la fille, qu'elle saignait. Luciano ne pouvait pas regarder la goutte rouge trop longtemps, sinon il allait se faire traiter d'obsédé ou de malade mental.

Il s'était déjà fait traiter comme vampire, d'ailleurs. Il avait vécu à Vienne pour un court temps. C'était là, après une bagarre avec des gamins locaux qu'il s'était blessé et que pour arrêter son sang de couler, il l'avait sucé. C'est une reaction assez normale, non? Aparemment pas quand la blessure est aussi longue et épaisse qu'un crayon. Il a dû déménager, et c'est comme ça qu'il se rendit à Sorrento.

Luciano se leva. "Tu devrais t'occuper de ça," murmura-t-il presque timidement. Il ne voulait pas se faire traiter de vampire ici. Il ne voulait pas qu'on le trouve bizarre et anormal. Il ne voulait même pas se faire remarquer. Ce qu'il voulait c'était de disparaître dans le dernier plan et apprendre ce qu'on voulait lui enseigner.

Il ne voulait surtout pas qu'Abigaile le craigne ou le déteste.

La jeune femme fut surprise par sa réaction. Avait-il peur du sang? Non, on dirait plutôt qu'il aimait le sang. La jeune femme sourit. Elle n'avait vraiment jamais rencontré quelqu'un de la sorte et ce n'était désagréable comme rencontre.

''J'imagine que tu as raison.''

Elle mit son doigt dans sa bouche pour arrêter le sang. Avec des petites blessures, elle faisait souvent ça. Après un moment, elle se leva pour aller mettre une autre buche dans le feu et resta pour l'observer un moment. Les flammes la fascinait mais elle se recula car elle avait trop chaud.

Abigaïle retourna ensuite au sofa et s'y assit plus confortablement. Elle prit Yuki contre elle et le flatta entre les oreilles. Elle aimait vraiment ce petit chat, il sembalit vouloir aider les gens et c'était mignon. La jeune femme passa sa main dans ses cheveux un moment puis revint à la tâche de gratter Yuki.

Luciano frotta ses yeux. Il était soudainement fatigué. Il n'avait pas dormi depuis plus de 36 heures, et il était émotionellement épuisé. Tant de choses étaient arrivées dans les dernières 36 heures: il avait été accepté accepté dans le Cercle des Fées, il a du déménager de son pays natal, le seul pays qu'il avait jamais connu, il a pris l'avion pour la première fois, il avait été choisi pour l'élément eau, et voilà qu'il s'était fait une amie pour la première fois de sa vie.

Il avait une migraine.

"Ah, qu'est-ce que je suis fatigué! Il est quelle heure, au fait?"

Il n'avait pas de montre, et il ne voyait pas d'horloge. Il se coucha par terre, confortable sur la moquette, et ferma ses yeux. Yuki aimait dormir avec lui, mais il semblait être très content sur les genoux d'Abigaile.

C'était surprenant à quel point Luciano était confortable par terre. Il avait toujours dormi par terre, même dans l'hôtel à Sorrento: les lits étaient très peu confortable, mais les mattelas n'étaient pas mauvais. Il avait toujours mit son mattelas par terre, et il était très confortable.

Abigaïle regarda par le fenêtre, puis sa montre. La soleil était couché et la noirceur envahissait le monde. Les ombres jouait sur les murs, devenant de plus en plus grande. Sa montre lui indicait les 23h.

''Il est assé tard je crois, 23h...''

La jeune femme regarda Luciano se coucher par terre avec un ragard assé dubtatif. Qu'est-ce qu'i faisiat donc sur le sol?

''Tu comptes dormir là? Tu sais qu'on as des dortoires, non?''

Étrangement, ça ne la surprenait pas. Elle haussa des épaules et prit Yuki dans ses mains. Elle marcha jusqu'à être devant Luciano, et elle laissa tomber le chaton sur le torse du jeune homme. Elle rit intérieurement et continua de la regarder. Tout un numéro celui là, sans aucun doute.

"Ah? Seulement 23h?" La voix de Luciano était calme et rêveuse. Ses yeux étaient toujours fermés, et il les avait couvert avec un bras.

"Je sais qu'on a des dortoirs, mais je suis très confortable ici, merci."

Il écouta les pas d'Abigaile s'approcher. Il était curieux de ce qu'elle allait faire, mais il était trop paresseux pour ouvrir les yeux. Il y eut un moment de silence. Il n'y avait plus aucun mouvement dans la salle commune à part le feu et la fontaine.

Soudainement, un poid énorme lui tomba sur le torse. "OUF!" s'écria-t-il. Le poid du chaton concentré sur ses petites pattes faisait mal, mais c'était plutôt l'élément de surprise qui avait fait réagir Luciano.

Il n'avait vraiment pas anticipé ça. Il jeta un faux regard de colère à Abigaile. "On peut savoir pourquoi t'as fait ça?"

Abigaïle le regarda avec un sourire amusé. Elle avait réussit à le surprendre et il ne semblait pas être fachée, amusé lui aussi.

''Te rendre ton chaton, il sembalit s'ennuyer de son maître. Et puisque tu me semblais si fatigué, tu n'aurais pas pu te lever pour le prendre alors je l'ai...gentiment...déposé sur toi.''

Elle avait mit les accents sur certain mot comme ''si fatigué'' ou ''gentiment...déposé''. La jeune femme souriait et c'était assise par terre. Elle avait souvent dormit sur le sol, ce n'était pas si mal, mais elle préférait un bon lit chaud.

''Tu dors souvent sur le sol? T'aimes ça?''

Abigaïle c'était levé et était allé cherché deux couverture dans les dortoirs. Elle s'enroula dans une et tendit l'autre à Luciano. Elle était accoté contre le sofa et Yuki était venu la voir. Elle flattait le chaton tout en attendant une réponse de Luciano.

Luciano sourit. La chose bizarre avec Luciano c'était qu'il ne souriait jamais normalement: il avait toujours soit l'air arrogant, soit l'air cruel. Il n'en avait jamais l'intention, mais il ne savait pas sourir normalement. Cette fois, il avait l'air arrogant. Cette fille devenait de plus en plus intéressante.

"Il est gâté pourri, ce chaton." Luciano le caressa quand même, le levant par dessus sa tête pour un petit vol. Yuki miaula joyeusement et essaya de se faire poser sur le visage de Luciano. Le jeune homme obéit, et laissa Yuki poser ses pattes d'avant sur ses joues.

Abigaile lui demanda s'il amait dormir par terre. Il était sur le point de répondre quand elle partit soudainement pour les dortoirs. Mais qu'est-ce qu'elle avait? Il attendit qu'elle revienne--ou qu'elle ne revienne pas--jouant avec Yuki. Le chaton ronronait encore une fois, frottant son visage contre le cou de Luciano avec enthousiasme et beaucoup de force. Enfin, Abigaile revint, lui tendant une couverture. Il l'accepta et se recoucha, utilisant la couverture comme oreiller.

"C'est pas nécessairement que j'aime dormir par terre, mais c'est une habitude. Les mattelas chez moi n'ont jamais été confortables, alors je les mettai sur le sol pour essayer d'applatir les bosses, et je me suis habituée à la dureté. D'ailleurs, dormir par terre me donne l'impression d'être plus proche de la nature. C'est bizarre, mais je déteste les lits trop douillets, mais j'adore les lits à eau."

Abigaïle acquiesa. Elle rendit le regard arrogant/amusé à Luciano. La jeune femme s'enroula encore plus dans couverture puis se leva pour aller mettre deux buches dans le feu. Elle revient et prit Yuki dans ses bras. La chaton lui procuait une petite chaleur car elle avait étrangement froid.

''J'imagine qu'une fois une habitude prise elle est dure à briser. J'ai souvent dormit par terre mais un bon lit est toujours le bienvenu...''

La jeune femme fixait le feu. Elle aimait regarder les flammes jusqu'à s,y perdre, sentir leur chaleur l'envahir. La petit chat vint se coucher dans son cou et se frotter contre sa joue. Elle porta sa main jusqu'au museau du petit mamifère et le flatta gentiment.

''Tu vient d'italie n'est-ce pas? Du sud peut-être?''

Abigaïle regardait encore le feu, comme si elle pouvait le lire. Elle avait jugé ces choses là grâce aux habitudes et à l'accent de Luciano. La jeune femme détacha son regard des flammes pour le regarder lui. Elle était sérieuse mais ne pu s'empècher de rire puis sourire quand Yuki lui sécha gentiment la joue.

Luciano tremblait alors que le feu devint plus grand, plus chaud et plus vivant. Il essayait de le cacher, mais il savait qu'Abigaile avait déjà remarqué quelque chose, sinon deviné de quoi il avait peur.

Il traçait le tattouage sur son bras, touchant chaque épine du dragon de sa tête au bout de sa queue. Il écoutait Abigaile et Yuki jouer. C'était surprenant à quel point cette fille s'était intégrée dans ce petit groupe d'antisociaux.

"Oui, je suis italien. Je viens de la côte ouest, d'un petit village au sud de Naples. Et toi? On dirait que tu as un accent Anglais, non?"

[ Pas plus inspirée que ça silent

]

Abigaïle sourit et alla chercher un pichet d'eau qu'elle mit à côté du feu. Elle lança un sourire complice à Luciano mais ne dit rien, laissant ce sujet indem. La jeune femme pensa à ses origines et on pouvait voir la mélancolie, ainsi qu'une certaine douleur sur son visage.

''Oui, je suis anglaise, on m'a trouvé près de Stonhenge quand je n'avais que quelques jours. Mes parents m'ont abandonnée, il ne me reste que ce collier d'eux.''

Abigaïle sourit le colier de sous son T-Shirt et le regarda un moment. Elle sourit et le garda dans sa main. La jeune femme avait de plus en plus froid mais ne dit rien, elle serra simplement les couverture autour d'elle et se rapprocha quelque peu du feu. Elle avait aussi remarqué la façon d'on Luciano traçait son tatouage. Cela l'intrigueait.

''Ou l'as tu eu?''

La jeune femme observait le dessin, un dragon. Elle eu un léger sourire de défit car elle savait qu'il devait bien y avoir une histoire derière ce tatouage.

Luciano fronça les sourcils et refoula un frisson d'horreur quand Abigaile porta tant d'attention au feu infernal.

Vu le passé d'Abigaile, Luciano se sentit un peu mal de lui avoir demandé d'où elle venait, mais il savait qu'il vallait mieux ne pas le mentionner d'avantage.

Il ne se rappelait même pas qu'il traçait son tatouage avant qu'elle posa sa question. Il regarda son dragon avec nostalgie.

"Ça fait très longtemps qu'on est ensemble, nous deux. Je l'ai depuis que j'avais neuf ans. Je faisais partie d'un gang, et c'était notre symbol. Plutôt, mon symbol. J'étais le premier qui se l'est fait faire, et quand je suis retourné à la base, les autres avaient été arrêté par la police. Il y a une raison pour le design, mais je préfère ne pas en parler pour l'instant."

Il fit un sourire désolé et jeta une petite balle vers Yuki. Le chaton s'élança sur la balle, courant après et hurlant comme un minuscule tigre. Luciano l'observait avec contentement. Il adorait son petit Yuki.

Abigaïle acquiesa, elle ne pousserait pas. La jeune femme regarda le chaton jouer avec la balle. Elle s'allongea à côté de Yuki jouant et le regarda. La petite bête semblait hypnotisé par le jouet.

Elle remarqua ensuite la façon dont Luciano regardait l'animal. Elle voyait bien l'affection et la liaison entre les deux. C'était une chose très spécial. Elle l'observa à la dérobé un peu, puis se concentra son regard sur les étoiles par la fenêtre.

''Nous avons tous un passé. On n'en est pas nécéssairement fière ni honteux, ou peut-être les deux. Dans tous les cas, c'est lui qui nous forme. On est ce qu'on est grâce à tous ce qu'on à vécu, en bien ou en mal...''

On aurait pu croire qu'elle réssitait un texte mais si on la regardait, on y voyait bien le sentiment. La jeune femme avait dit cela, comme à chauqe fois qu'elle se perdait dans les étoiles, dans ses pensées...

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